… J’ai parfois d’agréables surprises.
Ainsi, ce matin, j’ai reçu un mail ayant pour objet « Merci » dont l’expéditeur apparent est moi-même… Ma foi, l’auto-remerciement n’est pas interdit et n’est pas non plus désagréable. Donc, je lis…
Attaché au nom apparent de l’expéditeur, je lis l’adresse d’une certaine connaissance, commercial dans une société prestataire, et qui n’est bien évidemment pas plus au courant que moi de la production de ce message (j’ai donc masqué son nom sur l’image).
Je passe sur le contenu habituel du spam : deux nanas un peu niaises avec un lien pour la suite, pour m’intéresser au message « aller » que je suis censée avoir écrit à ce contact. L’objet est « saignement de nez ». Diable ! Le corps du mail (j’avoue ne pas avoir trouvé le lien avec l’objet) est relatif à William Napier Champ, premier Premier ministre de Tasmanie au milieu du XIXe siècle. J’apprends au passage que sa femme se prénommait « Mary Anne » (a-t-elle joué un rôle dans le lien entre Napier et moi-même ? Mystère !).
La suite du message est plus scabreuse mais, ce qui est plutôt rare, sans faute de français.
Je me demande ce qu’il adviendra lorsque ce type de spam sera balayé et exploité par les outils de big data…
Quant à l’URL indiqué, j’ai tout de même demandé à l’ami Goût-Gueule ce qu’il en pensait. Réponse sans surprise : « The webmaster who has referred you to this site has been terminated for violating the terms of our acceptable use policy« .
En attendant, il n’y a pas à dire : les logiciels de spam en français font des progrès et ont parfois de l’humour.