Les données ont remplacé les documents.

La « gouvernance des données » a remplacé la gestion documentaire et la gouvernance de l’information.

Les mots changent pour s’adapter au contexte technologique qui s’agite beaucoup et donne l’impression d’aller très vite.

Oui, la sécurité informatique est essentielle, et même existentielle, précisément la cybersécurité face à l’inventivité et à l’agressivité des pirates.

Oui, il faut protéger les données à caractère personnel, même si l’aliénation volontaire des données sur les réseaux sociaux est aussi une réalité.

Mais, au milieu de cette agitation, des constantes demeurent :

  • Les données ont toujours un contexte de création, un émetteur et un destinataire.
  • Les données présentent un risque plus ou moins élevé de diffusion, de falsification intentionnelle, d’altération accidentelle, de destruction trop rapide, de conservation trop longue, d’inaccessibilité, de mauvaise interprétation si elles sont de mauvaise qualité ou détachées des données dont elles sont solidaires.
  • Ce risque n’existe peut-être que pour très peu de temps mais il peut aussi durer plusieurs années, voire très longtemps, ce qui oblige à l’identifier et à le gérer dans la durée.

Au niveau individuel et plus encore au niveau d’une organisation, contrôler la production des données, assurer leur sécurité tout en garantissant l’accès des contenus aux utilisateurs, et mettre en œuvre la bonne durée de conservation, autrement dit gouverner les données, a un préalable : savoir ce que l’on veut gouverner et donc connaître à la fois ce que l’on veut gouverner et ce qui est gouvernable.

Le livre « La gouvernance des données et le modèle Arcateg™ » (éditions Klog, 2024) propose une approche méthodologique de la question, basée sur une réflexion globale du sujet, dans l’espace (localiser les données à risque) et dans le temps (quelle règle de vie appliquer aux données pour quelle durée).

Avant de décrie le modèle et la méthode Arcateg™ (Arcateg pour ARchivage par CATEGorie), l’ouvrage brosse un tableau de ce qu’il faut entendre par « données à risque » :

  • À quoi ressemblent les données aujourd’hui ?
  • Comment on les appelle ?
  • Où les trouve-t-on ?
  • À qui appartiennent-elles ?
  • En quoi consiste le risque ?
  • Quels sont les risques acceptables ?
  • Comment prévenir les risques ?
  • Et si ce sont les données des autres qui me font courir un risque ?

Voilà plusieurs décennies maintenant que le numérique chamboule la vie des sociétés et des entreprises, et que l’on nous propose des technologies et des normes pour gouverner les données. Pourtant, tout le monde s’accorde à reconnaître que les données ne sont globalement pas mieux maîtrisées qu’autrefois, peut-être même moins bien. Serait-ce une fatalité ? Non. Mais un paradoxe assurément.

Face à ce paradoxe, et parce qu’il est certainement possible d’améliorer durablement les choses, le livre invite à prendre un peu de recul et à se poser quelques questions salvatrices.

L’introduction de l’ouvrage est accessible sur le site de l’éditeur, ici : https://www.editionsklog.com/product/la-gouvernance-des-donnees-et-le-modele-arcateg

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